mercredi 20 décembre 2017

encore une manif...!

Selon les autorités de la ville de Bruxelles, il y aurait près de 3 manifestations par jour dans la Capitale...une moyenne et sachant aussi que ces manifestations ne rassemblent pas nécessairement des foules. Quoi qu'il en soit, la dernière ou une des dernière eut lieu le 19 décembre. 25000, ou 45000 selon les organisateurs, personnes défilèrent en protestation contre la réforme des pensions concoctée par le gouvernement. En cause, notamment, un obscur système de pension "à point" (mais pas à point nommé). 

Le futur pensionné se verrait attribuer au long de sa carrière des points (dépendant du travail presté et de ses rémunérations) dont la valeur varierait en fonction de la conjoncture économique et de la démographie.  "En fonction de leur carrière, les citoyens obtiennent des droits qui sont exprimés en points; lorsqu’ils partent à la retraite, ces points sont convertis en une pension, sur la base d’une "valeur du point" (en euros). La valeur des points suit en principe la croissance des revenus moyens des actifs, de sorte que la pension des citoyens avec une "carrière normale" est dans une relation adéquate et stable avec le revenu des actifs dans la société"

L'administration assure que le montant des pensions, ou de la valeur attribuée au point ne pourrait baisser mais qu'il serait susceptible d'être bloqué en période d'austérité : "...on peut également prévoir un mécanisme par lequel la valeur des points ne peut jamais baisser, mais qui puisse être gelé tout au plus pendant un certain nombre d’années, jusqu’à ce que soit atteint un rapport souhaitable avec la rémunération moyenne." Ce qui, compte tenu de l'inflation et de l'augmentation des prix, reviendrait à une perte du pouvoir d'achat du pensionné. 

 
Pour les opposants au projet, cela ferait du système de pension - basés sur un principe moral de solidarité - une sorte de loterie, aux règles incertaines et opaques, dépendant des fluctuations boursières et de la conjoncture économique.

Grosse inquiétude parmi les travailleurs, surtout parmi les indépendants, les travailleurs précaires, les femmes, les intérimaires, les chômeurs et la classe ouvrière. Les syndicats mobilisent ainsi que les mouvements et partis de gauche, enfin ce qui sont plus à gauche que la gauche. Le résultat est une manifestation, ou plutôt une marche tranquille, de plusieurs dizaines de milliers de syndicalistes, en tuniqué rouge, verte, ou bleue... qui paraissent bien remontés contre le gouvernement actuel.

Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, harangue les masses...  tandis que les militants du parti recrutent des adhérents.


















 un joyeux Noël quand même ...



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