jeudi 31 décembre 2015

Scheutbos, parc et zone naturelle

A l'origine, le Scheutbos, qui se situe à Molenbeek, était un ensemble de bois, de cultures, de prairies humide et d'étangs. Il était traversé par deux ruisseaux, le Maelbeel et le Leybeek. L'urbanisation conduisit à l'assèchement, dès le 18e S, des étangs et à la disparition des bois. Les prairies furent drainées, et des routes furent construites. Au 20e S, l'urbanisation s’accélère : une maison de repos, la Cité joyeuse, l’athénée de Molenbeek et d’immenses tours à appartements,  surgissent. Le Scheutbos, désormais à la lisière de la ville, ne doit sa préservation qu'à une révision du plan de secteur en 1990. Un parc régional est aménagé à l'intention des habitants et une zone semi naturelle est classé en 1997. 







lundi 21 décembre 2015

musée ferroviaire

Si l'on peut s'interroger sur l'avenir du chemin de fer en Belgique, son passé est remarquablement mis en scène dans le tout nouveau musée de la SNCB attenante à la gare de Schaerbeek. Une importante collection de locomotives et wagons anciens avaient été conservé dans divers hangars, et même à l'air libre, à Louvain et Haine-St-Pierre, mais aucun musée accessible au public n'existait depuis des décennies. La construction du nouveau musée fut entamée en 2012 et dut achevée en 2015. Le musée, appelé "Train world", ouvrit ses porte en septembre 2015. La présentation muséographique, conçue par François Schuiten, est d'une exceptionnelle qualité. Elle met l'accent sur les innovations technologiques et le rôle du chemin de fer comme vecteur de progrès industriel et social dans une mise en scène grandiose, quelque steampunk, où l'information technique s'enrichit d'évocations humaines où la poésie et l'imaginaire sont très présents.



































L'exposition est émaillée de plusieurs allusions à la BD (ici "le crabe aux pinces d'or", de Hergé) ou à diverses oeuvres littéraires et cinématographiques.

site web du musée :

http://www.trainworld.be/fr










dimanche 13 décembre 2015

banalité(s)

Anciennement le terme "banal" désignait ce qui appartenait au seigneur et dont l'usage était imposé, moyennant redevance, au commun. Avec la modernité, le sens du mot change et désigne simplement ce qui est commun, ce qui appartient à tous et devient synonyme de "public".  Plus péjorativement, le mot qualifie ce qui ne présente aucun élément singulier, aucune caractéristique particulière, aucune marque de distinction. Et une oeuvre d'art devient banale si elle ne présente aucune originalité, tant dans sa forme que dans sa source d'inspiration. 
Il faut dire que la banalité fait aujourd'hui règle et qu'elle marque implacablement notre mode de vie standardisée et se manifeste entre autre dans le paysage, et ce particulièrement dans ces zones intermédiatire que sont les banlieues, les friches industrielles, les campagne semi-urbanisées, ou ces espaces indéfinissables qui abritent les centres commerciaux de la périphérie. La vie urbaine est aussi tissée de banalités : la déambulation dans les rues, la presse des transports publics, le chalandage dans les centres commerciaux, les attroupements de badauds et les attentes en file. C'est précisément cette banalité qui fait la trame de la "street photography" dont les meilleurs praticiens excellent, par un formalisme plus savant qu'il n'y parait, d'extraire l'extraordinaire de l'ordinaire, au point que, réduit à l'instant infinitésimal de la prise de vue, la banalité disparaît à la faveur d'une coïncidence unique. 

Mais on pourrait se demander si, en fin de compte, il est possible de transcrire photographiquement la banalité d'un lieu, tout en échappant à la banalité. 







Ces photographies ont été prises à Anderlecht, dans le quartier de Neerpede. A proximité d'une bretelle routière et d'un parc aux étangs soigneusement aménagés - il s'agit notamment d'un bassin d'orage - on parcourt des champs où les traces de l'urbanisation abondent : centres sportifs, terrains de golf, pylônes électriques, maisonnettes...bref un paysage décidément fort banalisé à la périphérie bruxelloise.



dimanche 6 décembre 2015

bientôt les fêtes...

Bruxelles se remet à vivre...enfin. Les Plaisirs d'Hiver commencent à attirer le chaland, quoique modérément, par rapports aux années précédentes. Les commerçants affichent leur optimisme et les passants se réjouissent de pouvoir consommer sans se bousculer. Un aperçu des lampions.


Evidemment, la vigilance reste de mise : l'Etat veille sur nous.





mardi 1 décembre 2015

NYC#22 - Nations-Unies

Quelques photos des bâtiments des nations unies...




le Spoutnik (le 1er satellite artificiel, soviétique)

Salle de l'Assemblée Générale des Nations Unies





Salle du Conseil de Sécurité

"des épées, je forgerai des socs"