dimanche 29 novembre 2015

NYC#21 - vu de haut

NYC aime les grands spectacles et se met en scène dans la conception même de ses édifices... le must touristique est, après Liberty island, la contemplation de NY du sommet d'un gratte-ciel. L'Empire State building, et le Rockfeller center (superbe bâtiment art déco) sont les plus connus, mais depuis peu, s'offre au visiteur l'expérience du "the One"... à savoir contempler Manhattan depuis le 102e étage, à près de 400 m, du One World Trade Center. 


Le spectacle commence dès le sous-sol, où une exposition multimedia évoque l'entreprise de construction de cet édifice. Une partie du soubassement rocheux y est conservé. Les parois des ascenseurs sont des écrans qui présentent, à mesure de l'ascension, la transformation historique de New-York, simulant l'évolution du panorama depuis le 17e siècle jusqu'à nos jour. Arrivé au 108 étage, où se trouvent les restaurants, une nouvelle présentation multimédia évoque NYC, enfin l'écran s'ouvre sur le panorama réel. Enfin, nous sommes invités à déambuler dans la salle panoramique circulaire où nous découvrons à loisir le paysage. Ce lieu est isolé de l'extérieur et il faut bien admettre que les baies vitrées rendent la photographie plus difficile, en raison des inévitables reflets. 






 





vendredi 27 novembre 2015

NYC#20 - diversité sociale


Manhattan, au sud de Central Park
NYC est présenté comme un modèle de diversité culturelle et social, un "melting pot" où s'entrecroisent les migrants - et leurs descendants - de tous horizons. Il est un fait que, pour le touriste que j'étais, la vie y paraît harmonieuse et certainement plus sereine que dans ces années 70 ou 80 pendant lesquelles la ville était au prise avec une importance criminalité. En fait NYC est maintenant une des villes les plus sûres, mais le prix de la sécurité reste lourd : la politique de "tolérance zéro" et de la répression des délinquances et incivilités était passablement brutale, particulièrement à l'égard des minorités et des marginaux. Sans compter que les statistiques démontrant la baisse de la criminalité étaient faussées parce que, pressés de "faire du chiffre", les rapports de police optimisaient leur résultat en considérant des délits graves ("crimes") en incivilités mineures. Malgré ces tripotages, on peut toutefois dire que, à Manhattan du moins, la situation est "normalisée" : on s'y promène sans crainte, même la nuit, dans des quartiers autrefois considérés comme "dangereux".

On considère les USA comme adoptant une politique "multiculturaliste", les diversités culturelles s'affirment sans restriction, les particularités vestimentaires, y compris celle exprimant des appartenances religieuses, sont parfaitement tolérées, chaque communauté issue des migrations historiques cultivent leur folklore et leurs traditions tout en affirmant leur patriotisme à l'égard de la nation d'accueil. Dans une certaine mesure, NYC est la preuve vivante qu'un multiculturalisme peut se conjuguer avec le sentiment d'appartenance nationale. Cependant, il ne faut pas oublier que des disparités sociales existent, et qu'elles sont souvent corrélées à l'appartenance ethnique ou "raciale". Les années des luttes pour les droits civiques et des conflits raciaux ne sont pas si éloignées que cela et, aujourd'hui, on constate encore que la brutale répression policière frappe particulièrement les Afro-américains. Les clivages se constatent aussi sur le plan de la géographie urbaine : Le Bronx, Haarlem, le West side, upper ou lower, Chinatown, le quartier de Wallstreet, l'East side, ou en dehors de Manhattan, Brooklyn ou New Jersey sont très différents sur le plan sociologique et ont leur caractéristiques architecturale ou urbanistiques propres. La gentryficatiin touche de nombreux quartiers populaires, jadis industriels, mais abritant une nouvelle classe intellectuelle et bourgeoise habitant de luxueux, et coûteux, lofts. Il faudrait certes un plus long séjour et une immersion sociale plus sérieuse pour que je puisse clairement en rendre compte, photographiquement. 

East side, le long de l'East river park. joggers, pêcheurs et promeneurs divers s'y croisent.
Un groupe se prépare pour la parade du Columbus day.
East river esplanade. Emplacement de l'ancien port. Plusieurs bateaux anciens peuvent être visités
A Brooklyn, près de Williamburg bridge, un "food market" propose des produits "organics", "vegan", ou ...d'excellents hamburgers...
Toujours à Brooklyn aux pieds d'un bâtiment désaffecté, un piste de biking et un jardin collectif
Une coopérative de vente de légumes bio propose ses produits
A Brooklyn, ce marché couvert "vintage" témoigne de la gentryfication du quartier.
Centre de Manhattan, au sud de Central park
Quartier dit "little italy" durant la parade du Colombus day
Chinatown, des joueurs de Xiangqi (échecs chinois)
Madison square. Des joueurs d'échecs, en majorité Noirs, proposent une partie pour quelques dollars.
Fatigués de marcher ? les solutions existent

 


mardi 24 novembre 2015

NYC#19 - parapluies

De sérieuses averses sur le Times Square... le ballet de parapluies inspire.

La première peut paraître banale, mis à part qu'elle bénéficie de l'effet "cadre dans le cadre", le cadre métallique répondant à la perspective donnée par les panneaux publicitaires. Elle a le mérite de nous introduire dans le contexte des photos suivantes : le Time Square, sa foule et l'écrasante invasion publicitaire.

La foule se presse sous la pluie en vue d'acheter des billets de théâtre. Toujours changeantes, les panneaux publicitaires animés contrastent avec la croix celtique du monument aux soldats irlandais morts durant la guerre. J'ai voulu exprimer un sentiment d'angoisse et d'écrasement de la foule.




NYC#18 - immobilité et course

Deux streets des premiers jours, sur la promenade longeant l'East river. Sur la première, un objet ironique est mis en évidence : deux cercles métalliques enchassés dans le béton sont équipés d'un cadre de vélo. Le montage est mise en évidence par l'ombre. La ligne blanche souligne la perspective menant à un point de fuite lointain, où l'on distingue des coureurs et même un cycliste. Immobilité et mouvement sont mis en juxtaposition dans ce montage qui constitue en quelque sorte un oxymore plastique.

 
On retrouve ici la même perspective fuyante, mais ombres, et reflets dans la flaque mise en évidence entrent en résonance avec le rythme des coureuses, formant autant d'obstacles, symboliques, à franchir.


samedi 21 novembre 2015

Bruxelles maussade

 ... Bruxelles est plutôt maussade pour l'instant (ici le boulevard Pacheco le 17 novembre) ...


 

vendredi 20 novembre 2015

NYC#16 - Columbia university et autour

L'université de Columbia, situé sur le West side, séparé de Harlem par le Morningside Park, fut en  1968 le théâtre d'importantes révoltes étudiantes. Dès 1967, l'université fut mis en cause en raison de sa collaboration avec le département de la Défense par le biais de l'Institute for Defense Analyse. En 1968, le projet de construction, par l'Université, d'un gymnase dans ce parc jouxtant le ghetto noir et accentuant la ségrégation urbaine entre les deux quartiers fut mis en cause. Grèves et occupations, se succèdent, animés à la fois par les étudiants antimilitaristes ou pacifistes, et par les activistes noirs des droits civiques, parmi lesquels les Black Panthers gagnaient de l'influence, surtout depuis l'assassinat de Martin Luther King, le 4 avril 1968. La répression policière fut brutale mais le mouvement obtint l'abandon du projet de gymnase et la désaffiliation de l'université de l'Institute for Defense Analyses.

Morningside Park



Ce n'est, aujourd'hui, pas une ambiance de contestation qui anime le campus de cette université. L'architecture des bâtiments est fortement influencé par le classicisme d'inspiration gréco-romain, les noms des philosophes et dramaturges antiques s'alignent au fronton ou au dessus des colonnades ioniques. Les parcs sont ornés de sculptures modernes ou classiques, où l'on remarque, dans la cour de la faculté de philosophie, le célèbre "penseur" de Rodin. 








 



NYC#15 - passé-présent...






Ce passé nous hante toujours, et nous subissons encore l'onde de choc du 11 septembre 2001... nous n'oublions pas, nous n'oublierons jamais sans doute, mais que l'on sache que la vie renaît de toutes les cendres, que l'aube succède à la nuit et que nos folles espérances, toutes utopiques soient-elles, ne se tarissent pas...