mardi 29 avril 2014

regards sur l'art

Art Brussels 2014, foire bruxelloise d'art contemporain, rassemble dans les halls du palais Heysel quelques centaines de galeristes. Un public nombreux se passionne pour une production artistique que d'aucun juge ésotérique, formaliste, ou vide de sens. En fait, de nombreuses artiste renouent avec la représentation du monde réel, dans un rapport distancié, ironique ou critique, mais beaucoup d'autres s'engagent dans un formalisme pur, ou se livrent à une ressassement des pratiques de rupture qui caractérisaient, à l'époque de la modernité, l'avant-garde artistique. Je n'ai pas eu la prétention de reproduire, en photo, les oeuvres exposées, mais plus simplement de saisir le rapport du public à l'art à travers quelques prises de vue spontanées...









dimanche 27 avril 2014

les jacinthes du bois de Halle

 Avec le printemps, les jacinthes fleurissent.. un court moment de poésie dans un des bois les plus connus du Brabant... en adoptant un traitement doux, nuancé, j'ai voulu rendre compte d'une gamme chromatique exceptionnelle, quelque peu éthérée... donnant à ce paysage un aspect féérique qui n'est pas sans rappeler les courants picturaux impressionnistes ou symbolistes...

























jeudi 24 avril 2014

en marge du cirque du samedi-saint

l'animation des rues fut l'occasion de quelques "street photos"...que je livre ici sans prétention.






vivre comme une pomme

... en tout cas celle-la a bien vécu avec ses coutures, à moins quelle ne se la joue "halloween"...  rencontre de hasard à la devanture d'un bistrot


mardi 22 avril 2014

les funambules du samedi-saint



Le funambulisme est-il une métaphore de la vie, de l'entre-deux entre la mort et la vie, une épreuve initiatique où bien et mal s'équilibrent en un mouvement dialectique ??? qui sait, quoi qu'il en soit, l'Ecole du Cirque nous a offert un spectacle de rue, prétexte évidemment à la photographie...


Cela se conjugue aussi en noir et blanc, voire avec un léger virage sépia














le purgatoire des livres

les bibliothèques ont leur enfer, elles ont aussi leur purgatoire... mis au rebut, en réserve ou en double, promis au pilon ou au recyclage,  espérant leur mise en revente chez un bouquiniste, ces livres sommeillent, rêvant d'improbables lecteurs...









jeudi 17 avril 2014

soumission consentie au dénudement social

On peut se demander quel sera l'avenir de la street photo à l'ère du "Google glass". Ces dispositifs nomades - encore expérimentaux (on est au stade de beta-test) permettent un enregistrement vidéographique et photographique diffusé en temps réel sur le net... déjà l'impact social se fait sentir puisque nombre de porteur de ces "lunettes" se font interpeller voire agresser par ceux qui se sentent filmés contre leur gré et ne supportent pas de voir leur "privacy" impunément violé. Il est vrai que le google-glassing pose de sérieux problèmes éthiques et juridiques quant à la délimitation entre l'espace public et l'espace privé et sur le sacro-saint droit à l'image. 

On ne peut dire quel sera l'impact du google-glassing sur la pratique photographique, sans doute sera-t-il aussi profond que celle résultant de la généralisation des smartphones : chacun-e est photographe, chacun-e cherche sa minute de célébrité sur youtube, picasa ou flickr en exposant ses narcissiques selfies... par ailleurs le smartphone induit une pratique spontanée de la photo de rue, des instantanés qui ne prétendent pas à la perfection technique et se diffusent via des applications du style "instagram"... l'esthétique qui s'en dégage rappelle celle des Lomo et autres appareils basiques, prisés en raison même de leur imperfection...

Le google-glassing risque, par la révulsion qu'elle inspire, de sonner le glas de la photo de rue ? rappelons ici les règles du street photographer : il s'agit de prises de vue dans l'espace public ou adjacent à l'espace public ; l'humain est le sujet de la photographie ; il s'agit de photographies sur le vif, de sujets "candides", c'est à dire qui ne posent pas, même s'ils constatent la présence du photographe. Celui-ci peut être discret mais ne "vole" pas l'image en agissant à l'insu de tous. Certains street photographers peuvent être relativement invasifs, prenant des plans très rapprochés. Une règle éthique généralement respectée est de ne pas photographier des personnes en situation de détresse, de souffrance ou d'une manière qui serait dégradante, même si l'humour de situation est souvent recherché.

En principe, il n'y a pas de restriction légale pour photographier dans l'espace public mais, dans nos pays, le droit à l'image suppose que le photographe demande l'autorisation explicite (écrite de préférence) du sujet pour publier son image. Dans la pratique, cette obligation est difficilement applicable en street photography dans la mesure où on y prend sur le vif des passants qui ... passent et que l'on interpelle pas pour quémander son autorisation : une certaine prise de risque semble inhérente à la photographie de rue...qu'il convient de pratiquer avec tact, intelligence, sensibilité et prudence, particulièrement dans des contextes sociaux ou culturels où la photographie est peu acceptée.

Il y a un paradoxe, manifestée par les protestations contre le google-glassing et les revendications du droit à l'image, entre ce souci de la vie privée et l'omniprésence des dispositifs légaux de surveillance vidéo... ceux qui protestent contre les dispositifs panoptiques de contrôle et de pouvoir, n'hésitent pas à s'exhiber, ou afficher leurs goût et opinions sur des réseaux sociaux où la délimitation public/privé est mouvante, peu claire et déterminé plus par les intérêts commerciaux des fournisseurs de service que par le respect de ces consommateurs, dont les infos personnelles qu'ils laissent circuler constituent une précieuse marchandise.

"je n'ai rien à cacher" affirme-t-on pour se sécuriser et accepter la prolifération des dispositifs d'intrusion, mais c'est oublier que même si nous ne commettons, aujourd'hui, aucun délit - et qui sait si nous n'en commettons-nous pas à notre insu - ce que nous laissons voir de notre vie privée peut aisément être utilisé contre notre intérêt, ou dans la perspective du renforcement du contrôle social à travers d'outils de manipulation de plus en plus sophistiqués. Il n'y pas que la sphère de l'économie marchande qui est impliquée, mais aussi celle de la vie politique, y compris dans une démocratie - purement formelle - qui ne (sur)vit que par la manipulation (électorale et post-électorale) de l'opinion publique.



mercredi 16 avril 2014

les prairies du Rouge-Cloitre

Le paysage exige une attention particulière à la lumière et à la composition. Cette prise de vue était quelque peu sous-exposée : f 4.5 correction -1 à 250 ISO mais une vitesse de 1/6400 ...!!! en post-traitement du RAW, sous lightroom, je réussis à restituer l'ambiance lumineuse que j'ai ressentie


d'autres prises de vues du même lieu




samedi 12 avril 2014

A la place d'Arrezzo

A la place d'Arrezzo il n'y a pas que des perruches, mais aussi quelques pigeons ...




mardi 8 avril 2014

regard décalé


il peut être utile de prendre quelque distance avec l'événement : un regard décalé sur le défilé du 4 avril.


sous les pavés..; les pissenlits




la culture à front de taureau

dans le sac, le nerf de la lutte de classe

conspiration sous surveillance

dimanche 6 avril 2014

les manifestants du 4 avril (suite)

Quelques photographies en couleur de cette manifestation intersyndicale...






Ce syndicaliste à la Centrale générale des Services publics, cheminot affirme son opposition à la privatisation des chemins de fer qui implique une scission entre la fonction des transports et la gestion de l'infrastructure (le rail)...La scission de la Société nationale des chemins de fer a été effectuée en 2005. Une structure coupole, le Holding SNCB chapeaute l'opérateur SNCB, qui se charge du transport, et Infrabel, gestionnaire de l'infrastructure. Ce Holding est chargé de veiller à la cohérence au sein du groupe SNCB, aux conditions de travail et à la gestion du personnel, à l’équilibre financier, aux grandes gares, etc. mais cela ne fonctionne pas très bien selon le PTB. Selon une étude commandée par le gouvernement, on pointe une baisse du transport de marchandise, une baisse du nombre de voyageurs, une baisse de la ponctualité, des problèmes de sécurité et une augmentation des dépenses.


"Seule parmi les hommes"... ces photographies pourrait fort bien illustrer l'isolement des femmes dans un monde professionnel dont de nombreux secteurs restent dominé par la gens masculine. les manifestantes étaient nombreuses, mais il faut bien reconnaître que les troupes de choc syndicalistes, issus du monde ouvrier, sont plutôt masculins




















Ce n'est pas la victoire finale, mais cela pourrait y ressembler. A défaut de conquérir le monde, on grimpe sur une butte de sable, en plein avenue Albert, pour contempler la marée humaine ou défier les bureaucrates du World Trade center.




Petite confrontation avec la police : une autopompe se charge de rappeler aux manifestants - qui la jouent provocs - de suivre la grande masse qui se dirige vers le quartier européen... c'est d'ailleurs là que la manifestation se conclura par quelques soubresauts.




les manifestants du 4 avril

un peu près 50.000 personnes venues des quatre coins de l'Europe pour manifester contre l'austérité made in UE... comment rendre compte des manifestations. La déclinaison classique se veut héroïque et déclamatoire : contre-plongée sur les calicots et les poings tendus, confrontations avec les forces de l'ordre, tension ou joies collectives... quelques exemples, qui montrent que l'engagement syndical ou militant, assumé avec fierté, n'est pas mort



D'autres déclinaisons sont possibles, le portrait serré, expressif, sur des visages qui exprime, à partir d'un vécu que l'on devine parfois pénible, tension, espérance ou angoisse.